Il s’agit d’une intervention qui vise à rénover un bâtiment par conservation de son aspect extérieur (dans son entièreté ou en partie) tout en améliorant le confort intérieur. Elle suppose le respect du caractère architectural des bâtiments. Elle concerne généralement des bâtiments anciens, et aboutit souvent à un changement de destination du programme (par exemple, une ancienne grange qui devient maison)

Rénover, c’est faire du neuf à partir du vieux, et cela peut impliquer la destruction totale du bâtiment ou de l’espace initial pour le remettre aux normes et au goût du maître d’ouvrage. L’architecte peut faire le choix de conserver quelques éléments préexistants à condition qu’ils soient utiles au nouveau projet, mais son intention globale est d’optimiser l’ouvrage, de le rendre plus beau ou plus confortable.

Contrairement à la réhabilitation ou à la rénovation, qui visent à « remettre à jour » un bâtiment existant, la restauration remet ce dernier dans son état originel, ou tâche du moins d’établir une cohérence entre le bâtiment et son histoire. La restauration travaille contre la détérioration et pour la consolidation de l’ancien, dans une logique de préservation.

Potentiel constructible d’un terrain, au vu des règles du PLU (plan local d’urbanisme) qui y sont applicables (hauteur, gabarit, emprise au sol, implantation par rapport aux voies publiques, aux limites séparatives et aux constructions déjà présentes sur ce terrain). Il se calcule selon les mêmes règles en cas de projet d’extension ou surélévation d’un bâtiment existant.

Ensemble des composants d’une construction qui forment son ossature et assurent sa stabilité dimensionnelle (c’est-à-dire sa forme et son volume). Soit les fondations, les murs porteurs, poteaux, poutres, planchers entre les étages, ainsi que la charpente de toiture. Tout ce qui n’est pas gros oeuvre relève du second oeuvre.

La conception du projet puis son exécution se décomposent en phases bien caractérisées, dans le cas où vous chargez un maître d’œuvre professionnel (voir Maître d’œuvre) de les réaliser.
En voici la succession : esquisse (visant notamment à définir la faisabilité du projet), avant-projet, dossier de demande administrative le cas échéant, dossier de consultation des entreprises (décrivant les travaux à effectuer par corps d’état), consultation et choix des entreprises (voir Boîte à outils - Question N°2 : Que signifie consulter les entreprises ?), exécution des travaux, réception des travaux (voir Réception des travaux), déclaration d’achèvement des travaux en mairie le cas échéant.

Personne ou équipe qui accomplit les phases de conception du projet de construction ou réaménagement, puis organise et contrôle les phases nécessaires à sa bonne réalisation (voir Phases du projet). Une alternative se présente : ou bien vous menez par vous-même l’ensemble des phases, vous alors maître d’œuvre en plus de maître d’ouvrage (voir Maître d’ouvrage); ou bien vous les confiez à un professionnel de la construction qui devient alors le maître d’œuvre. Ce professionnel peut être un architecte, un constructeur, une entreprise générale. Le choix dans cette alternative détermine aussi le type d’assurance (voir Boîte à outils - Question N°5 : quelles assurances ?).

C’est vous-même, pour le compte de qui sont exécutés les travaux de construction ou de réaménagement. Que le maître d’ouvrage s’adjoigne ou non à un maître d’œuvre professionnel (voir Maître d’œuvre), il est le commanditaire du projet. Il lui revient donc de définir le cahier des charges et par conséquent les besoins, le budget, le calendrier prévisionnel ainsi que les objectifs. Il suit le projet durant toute sa réalisation, jusqu’à la fin des travaux où il se prononce sur leur qualité.

Par contrat, vous pouvez conduire à un maître d’œuvre professionnel (voir Maître d’œuvre) une mission complète, allant de la conception à la réalisation des travaux de construction ou de réaménagement. Cette mission comprend, successivement : réalisation des plans, montage du dossier administratif le cas échéant, aide au choix des entreprises (voir Boîte à outils - Question N°2 : Que signifie consulter les entreprises ?), rédaction des documents techniques des travaux, coordination des travaux, assistance à leur réception (voir Réception des travaux).

Par contrat, vous pouvez aussi ne confier à un maître d’œuvre professionnel qu’une mission partielle, comprenant réalisation des plans et élaboration du dossier administratif le cas échéant. Charge alors à vous de choisir les entreprises et de suivre le chantier.

Remise, au sens juridique, de la construction au maître d’ouvrage (voir Maître d’ouvrage), qui de ce fait en prend possession et en supporte désormais les risques de détérioration ou destruction accidentelle. Jusqu’à livraison, ces risques sont la charge du constructeur, à moins que celui-ci ait mis le maître d’ouvrage en demeure de recevoir la livraison. Cette charge pèse sur l’entreprise principale ou pilote. Ne pas confondre livraison et réception des travaux (voir Réception des travaux).

Dernière réunion de chantier où vous constatez la bonne exécution et finition des travaux, notamment le fonctionnement des équipements. Si votre maître d’œuvre a une mission complète, il devra vous assister pour noter au procès-verbal les réserves (imperfections qu’une entreprise devra corriger). S’il y a des malfaçons importantes, la réception est reportée tant qu’il n’y sera pas remédié. En l’absence du maître d’œuvre à cette phase, vous avez huit jours après le procès-verbal pour signaler les imperfections. La réception enclenche la garantie décennale. Ne pas confondre réception et livraison (voir Livraison de l’ouvrage).